Pendant longtemps, l’antiquaire d’aujourd’hui était l’archéologue d’autrefois. En tant que tel, il procède à la recherche de ses trouvailles dans les monuments antiques et en faisait une étude approfondie. Même si la profession d’antiquaire ne nécessite pas un diplôme particulier, certaines écoles en France proposent des cursus adaptés qui peuvent compléter le diplôme d’histoire de l’art. De façon précise, l’antiquaire acquiert, restaure et revend des meubles, des objets d’art et bibelots anciens de valeur ou ayant une grande qualité. Pour l’exercice de la profession d’antiquaire, le professionnel doit avoir une connaissance aussi bien du marché et de l’histoire de l’art. Concrètement, quelles sont les fonctions principales d’un antiquaire à Paris ?
Sommaire
Prolonger la vie du patrimoine
Le métier de l’antiquaire est essentiellement centré sur la revalorisation des objets anciens. En d’autres termes, le métier d’antiquaire permet de prolonger la vie du patrimoine. En effet, la transmission dans les mains des générations successives assure le prolongement de la vie patrimoine. À la différence des brocanteurs, les antiquaires sont responsables de l’authentification des objets qu’ils mettent en vente.
Un antiquaire doit disposer d’une excellente connaissance de l’histoire de l’art et une bonne expérience de vendeur. En fonction des exigences actuelles du marché,le travail d’un antiquaire requiert une maitrise de la langue anglaise afin d’aller à la conquête du marché international.
En résumé, l’antiquaire est un artisan du patrimoine à l’instar des conservateurs et il contribue à prolonger la vie des objets anciens, des produits de l’art, etc. pour permettre aux futures générations de sauvegarder les tracs du patrimoine artistique et culturel.
Vendre les objets anciens
À la base, l’antiquaire est un véritable passionné de l’histoire de l’art et du commerce. De ce fait, il vend des objets à prix variés en tenant compte de certains critères comme :
- L’ancienneté ;
- La valeur artistique ;
- La valeur ajoutée.
Bon à savoir : plus une pièce est rare plus son prix de vente sera élevé tout simplement parce qu’elle est unique.
À l’opposé du brocanteur qui procède à une revente en l’état, l’antiquaire quant à lui fait d’abord des travaux de restauration et de remise en état pour ensuite faire de bonnes affaires. Il développe sa curiosité en étant fréquent dans les lieux de ventes d’objets précieux et rares et en se déplaçant parfois chez les particuliers. Les connaissances dont il dispose sur l’art et les antiquités lui permettent de déterminer l’authenticité d’un objet. Cependant, l’antiquaire parvient à connaitre la valeur d’un bien à l’achat et en déduire la somme qu’il pourra en tirer à la vente.
Les compétences indispensables
Pour bien exercer son métier, certaines compétences et actions sont indispensables à l’antiquaire :
- Avoir des connaissances en histoire de l’art et du mobilier ;
- Faire des recherches documentaires ;
- Reconnaitre les différents styles, les courants et les époques ;
- Savoir reconnaitre les différents matériaux ;
- Faire un diagnostic en vue de déterminer la valeur d’un objet ;
- S’informer de l’évolution du marché et des modes actuelle ;
- Avoir des compétences en gestion.
L’antiquaire est un métier indépendant qui requiert donc une fibre commerciale, la capacité de négociation, la bonne communication, la curiosité, la flexibilité, la rigueur, le sens de l’observation, la patience, etc.